Course à la montagne

Des spectateurs arrivent, caressent les petits ânes en attendant les coureurs.
Les enfants jouent en bas du jardin, des mamans détaillent mes plantations.
On s'assoit sur le mur et sur le gros rocher.
Course à la montagne presque au fond du jardin.
La règle de la course : de la place du village jusqu'au sommet
qui le domine par l'itinéraire le plus direct, c'est à dire tout droit et retour
au village. Elle est ouverte à tout le monde, la plus jeune concurrente à
treize ans, le plus âgé quatre-vingt.
Il fait très chaud.
Premier concurrent, à escalader les trois bottes de paille pour franchir le mur…
ce n'est pas Michel, il est en rouge, juste derrière.
Les vaches regardent, se mettent à courir et s'arrêtent, c'est bien trop dur.
Je prends des photos depuis le potager.
Au milieu de ceux qui montent encore, on aperçoit le premier qui descend,
en bleu, Michel ne l'a pas rattrapé. Le maillot rouge est loin derrière,
deuxième tout de même.
Remise des prix au village, une bouteille de Jurançon à tous les concurrents,
un panier garni de spécialités locales pour les trois premiers, parmi toutes
les douceurs j'ai entendu confit de canard au cèpes.
On s'embrasse, on se félicite.
J'ai été propulsée photographe officielle.

pour voir les photos de la course c'est là.

Bilhères, 22 juin 2008

Comments

[Nathalie Avignon]

Sacrée idée, la course à la montagne, tout droit de haut en bas. Alors Michel a trouvé qq'un pour le battre ? J'aime en tout cas son humour et sa forme naturelle.

Merci de ton passage à Avignon, je suis ravie d'avoir découvert tes très très belles photos d'une région que je connais fort mal.

Je reviendrai.

[Nathalie]

Dommage, la Pyrénéenne, encore une rencontre loupée. Nous ne sommes allés au village que pour le concert de samedi soir et je suis venue seule à la remise des prix de la course. J'aurais aimé participer davantage à la fête. Les photos sur ton blog sont vraiment sympas. Michel n'a pas gagné, avec le sourire comme quand il gagne. Il nous a quand même dit que son record n'avait pas été battu.

Effectivement, Ariana, elle n'est pas facile cette montée, c'est même terriblement raide et la descente en courant pire peut-être. Un air de douce France, les vaches, les coureurs, les guirlandes de fanions de toutes les couleurs, les saucisses à la plancha, les gâteaux faits maison, les crêpes, les enfants qui courent partout, les hommes accoudés à la buvette… sûrement très exotique pour tes Alice, Pipelette et Tonguette.

[Ariana Lamento]

mais c'est que ça n'a pas l'air facile, cette montée!!! et les vaches qui regardent, c'est trop drôle. On dirait qu'il y a une bonne ambiance dans ce village, c'est rafraichissant. Merci.

[La Pyrénéenne]

Bonjour Nathalie ,

Waouh .... super ton reportage sur la course ... chez moi , j' ai fait un petit compte-rendu de la fête sur 3 jours et je viens de faire un lien vers ici pour plus de détails sur la course à la montagne en particulier ... Michel nous a trop faire rire hier soir ( à la fin ... il n' y avait presque plus personne ) en nous expliquant qu' il faisait partie des " coureurs-branleurs " c 'est à dire sans barres énergétiques ( il a distribué toutes ses pâtes de fruit aux enfants ) , sans eau sur le dos et ... qui restent à la buvette après ! ;-)))

Hervé ( mon mari ) qui travaille pour une boite de foie gras avait sponsorisé une partie des douceurs dans les paniers ;-)


Bon bah , on ne s' est pas encore rencontrées ... Maïté m' a dit qu' on s' étaient ratées de peu ... tu venais juste de repartir quand je suis redescendue de la maison :-(

On y arrivera peut-être un jour ... :-D